Thora Betzion Tzedek

Thora Betzion Tzedek est un mouvement de jeunesse crée à l'initiative du Rabbin P. ROITMAN, à la fin des années 70. Ce mouvement de jeunesse est venu répondre à un besoin de la société israélienne, dans sa lutte contre l'inégalité sociale. Dans les quartiers déshérités et les villes de développement, les enfants sont, le plus souvent, livrés à eux-mêmes et exposés à l'influence néfaste de la rue. Cette situation inquiétante engage la responsabilité de chacun.

L'action de Roitman

Elle a particulièrement alerté ceux, parmi les nouveaux immigrants, qui en France déjà, s'étaient occupés de la Communauté Juive. Ne se décourageant pas, et sans le moindre soutien du Gouvernement, un petit groupe d'animateurs, dirigé par le Rabbin P. ROITMAN, organisa les premières activités du mouvement dans un sous-sol désaffecté du quartier de "Chmnuel linnavi" à Jérusalem : un nouveau mouvement de jeunesse était né en Israël I.

A ses débuts, Thora BETZION TZEDEK se limita aux villes de Jérusalem, Ber-Shéva et Haïfa, dans les centres Fanny Kaplan qui servirent de base à l'action entreprise. Rapidement, le mouvement se propagea pour connaître, ces dernières années, un essor considérable. Aujourd'hui, après de longs efforts, Thora BETZION TZEDEK compte plus de 3000 enfants, répartis dans 37 sections locales à travers tout le pays.

Tzedek - qui signifie en hébreu Justice - est formé par les initiales des mots : Tzioni (Sioniste), Dati (religieux), Kehilati (Communautaire). Ces trois éléments réunis constituent la base idéologique du mouvement.

Apolitique et indépendant, Thora BETZION TZEDEK accepte dans ses rangs tous les enfants sans distinction d'origine, de niveau social et religieux. Il est devenu, en quelques années, une oeuvre vitale pour la société israélienne.


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Camp
Sections locales

Nos sections locales sont généralement situées dons les quartiers déshérités de la ville. Quand aucun mouvement de jeunesse n'est actif dans ces quartiers, Thora BETZION TZEDEK décide d'y ouvrir un Centre.

La première tâche consiste à trouver un local, avec l'aide des autorités municipales ou des centres communautaires. Ce local sera entièrement décoré par les enfants et ainsi rendu plaisant et attrayant. Deux à trois fois par semaine, les enfants s'y retrouvent pour participer aux activités organisées par l'équipe de moniteurs. C'est là aussi qu'ils établissent leur programme et décident des actions sociales qui seront lancées dans leur quartier. Mais c'est aussi, tout simplement, un lieu de rencontre pour passer un montent de détente ou pour retrouver des amis.

Les sections locales sont au centre des activités durant l'année. C'est par elles que le mouvement fait passer son message éducatif. Pour les enfants, elles représentent une seconde maison.


Sioniste, Religieux, Communautaire

Un mouvement sioniste et non affilié politiquement les familles sont libres de tout engagement, de toute dépendance de parti ou d'idéologie. Ce qui est mis en avant, c'est la solidarité nationale, la participation au développement du pays.

Aucune contrainte n'est imposée aux enfants qui apprennent seulement à mieux connaître notre tradition, et, peu à peu, à s'identifier à ses valeurs.

Ces enfants issus, pour la plupart des milieux les plus modestes, des couches les plus défavorisées de la population, apprennent à partager. S'ils sont pris en charge aux niveaux économique, social, éducatif, c'est pour mieux transmettre, à leur tour, ce qu'ils ont reçu. Engagés désormais dans la vie et le développement de leur quartier, ils se préparent un avenir d'adultes conscients et responsables.

Les Activités du Mouvement

Dans toutes les sections, tout au long de l'année, des activités éducatives et récréatives sont organisées, deux fois par semaine. par une équipe de moniteurs formés par le Département Educatif du Mouvement. A Pessah et à Souccoth, les enfants découvrent le pays grâce à des excursions instructives et à des randonnées. Répartis par tranches d'âge, ils participent aux colonies de vacances du mouvement.

Durant toute l'année sont organisées des activités sociales et communautaires d'aide aux défavorisés, aux personnes agées ou tnalacies A Hanouka, les enfants vont allumer des bougies chez les personnes agées. A Pourim, ils distribuent des gâteaux aux soldats ou décident de venir en aide à telle famille en difficulté Après la récente vague d'immigration, Thora BETZION TZEDEK a beaucoup contribué à une meilleure intégration des nouveaux olim. Les enfants russes et éthiopiens se sont joints aux activités organisées par les sections locales. De plus, le mouvement a ouvert des sections dans les villes où le nombre de nouveaux immigrants était élevé, tel le site de caravanes de Nordia, dans la banlieue de Natanya. Les résultats sont étonnants. En 1994, Thora BETZION TZEDEK est le seul mouvement de jeunesse en Israel à enregistrer une augmentation de ses effectifs. De nombreuses municipalités ont fait appel à lui pour qu'il ouvre une section dans leur ville.

Les Problèmes sociaux en Israël

Israël n'est malheureusement pas épargné par les problèmes sociaux et économiques. Délinquance, pauvreté et drogue sont la triste réalité des quartiers et de certaines villes en Israël. Thora BETZION TZEDEK apporte sa contribution dans la lutte contre ces fléaux en organisant des activités dans les quartiers défavorisés.

Voici quelques exemples, tirés de la Presse Israélienne, qui vous donneront un aperçu des problèmes que rencontre l'Etat d'Israël:

"En 1993, 180.900 familles riraient en-dessous du seuil de pauvreté parmi elles 280.000 enfants. Tels sont les chiffres qui ont été transmis par Madame Ora Nantir, Ministre des affaires sociales. (Les indications montrent une augmentation du nombre des pauvres, en particulier chez les familles nombreuses ..." Haaretz, 27.10.94
" ...280.000 enfants soit 1 sur 5 vit en-dessous du seuil de pauvreté..." Maariv, 01.11.94
" L' augmentation croissante des enfants vivant en-dessous du seuil de pautreté est un certificat de misère pour la société israélienne, a déclaré le Directeur de l'Association de Défense des Enfants, à la suite de la publication des chiffres sur la pauvreté en Israël. Selon lui, les 280.000 enfants qui vivent dans la misère, representent pour l'avenir un danger social. La pauvreté chez ces enfants ne se rachat pas seulement économiquement. Elle a une influence sur la vie sociale et éducative de l'enfant ..." Yédiot Aharonot, 01.11.94

L'action de Thora BETZION TZEDEK s'adresse à ces enfants dont certains vivent en marge de la société et qu'aucun mouvement de jeunesse n'a pris en charge.